La conduite accompagnée est devenue une méthode privilégiée par de nombreux jeunes en quête d’une acquisition rapide du permis de conduire. Ce mode d’apprentissage révolutionnaire offre aux aspirants conducteurs la possibilité de bénéficier d’heures de conduite supervisées par un accompagnateur, généralement l’un de leurs parents.
Cela se présente comme une alternative attrayante au processus traditionnel d’obtention du permis de conduire.
Il convient de souligner que la conduite accompagnée n’est pas accessible à tous les âges. En général, elle est ouverte aux candidats dès l’âge de 15 ans, sous réserve de remplir certaines conditions légales. Ce cadre légal vise à assurer que les jeunes conducteurs en herbe sont suffisamment matures pour aborder les défis de la route tout en bénéficiant de la supervision attentive d’un accompagnateur expérimenté.
En ce qui concerne le coût de la conduite accompagnée, il peut varier en fonction des écoles de conduite et des régions. Cependant, de nombreux candidats considèrent souvent cette option comme plus économique que la formule traditionnelle. En effet, le nombre d’heures de conduite obligatoires est généralement réduit, ce qui se traduit par des coûts moins élevés pour les leçons de conduite professionnelles.
Conduite accompagnée : Quels avantages ?
La conduite accompagnée, également désignée sous le terme d’apprentissage anticipé de la conduite (AAC), constitue une étape significative dans le processus d’acquisition des compétences de conduite. Après avoir suivi une formation initiale au sein d’une école de conduite, le futur conducteur a l’opportunité de développer son expérience et sa confiance au volant en étant encadré par un accompagnateur.
Cette méthode se révèle extrêmement efficace pour augmenter les chances de succès à l’examen du permis de conduire. En effet, statistiquement, 75% des candidats ayant choisi la conduite accompagnée réussissent leur examen, tandis que ce taux diminue à 52% pour ceux qui optent pour une formation classique. Les avantages de cette approche vont au-delà du simple taux de réussite, et incluent notamment :
1. Passage de l’épreuve pratique dès l’âge de 17 ans
Les participants à la conduite accompagnée ont la possibilité de passer l’épreuve pratique du permis de conduire dès l’âge de 17 ans, offrant ainsi une avance temporelle par rapport à ceux qui choisissent la voie traditionnelle.
2. Tarif préférentiel pour l’assurance jeune conducteur
Les conducteurs ayant suivi la conduite accompagnée bénéficient généralement de tarifs préférentiels en matière d’assurance pour jeunes conducteurs, ce qui représente un avantage financier appréciable.
3. Réduction de la période probatoire
En réussissant l’examen du permis de conduire après une formation en conduite accompagnée, le conducteur voit sa période probatoire réduite. Il obtient les 12 points sur son permis au bout de 2 ans sans infraction, accélérant ainsi sa pleine autonomie sur la route.
Quant à l’âge requis pour s’engager dans la conduite accompagnée au sein d’une école de conduite, il est fixé à 15 ans. Cependant, pour pouvoir s’inscrire, le futur conducteur doit obtenir l’accord de son représentant légal (tuteur, parent, etc.) et celui de l’assureur du véhicule sur lequel il conduira. Si le candidat a moins de 16 ans, la présentation d’une copie de l’attestation de recensement ou du certificat de participation à la journée de défense et de citoyenneté est également requise.
Quelle formule de conduite choisir?
Actuellement, l’accompagnement et la supervision de la conduite d’un futur conducteur se déclinent en trois formules distinctes, chacune offrant des caractéristiques spécifiques :
1. La conduite accompagnée (AAC)
Cette formule est également connue sous le nom d’apprentissage anticipé de la conduite. Elle s’adresse aux candidats dès l’âge de 15 ans. Le principe de la conduite accompagnée réside dans le fait que le futur conducteur, sous la tutelle d’un accompagnateur, peut commencer à conduire avant l’obtention du permis. Cette approche favorise une acquisition précoce des compétences de conduite et offre une expérience pratique enrichissante. Cependant, elle exige une implication régulière d’un accompagnateur agréé.
2. La conduite encadrée
Cette formule est accessible aux élèves d’au moins 16 ans inscrits dans une formation scolaire professionnelle. Elle peut être réalisée tant sur des véhicules légers que sur des véhicules lourds, mais nécessite l’autorisation préalable du chef d’établissement. La conduite encadrée offre aux élèves une opportunité de développer des compétences de conduite dans un contexte éducatif, intégré à leur cursus scolaire. Elle implique une responsabilité particulière du futur conducteur envers son établissement éducatif.
3. La conduite supervisée
Destinée aux candidats de 18 ans et plus, la conduite supervisée est une option plus flexible que l’AAC. Elle peut être sollicitée suite à un échec à l’épreuve pratique du permis de conduire. Cependant, elle requiert la validation préalable du code de la route et l’accomplissement d’au moins 20 heures de formation pratique avec un enseignant d’une école de conduite. La conduite supervisée offre une seconde chance aux candidats tout en garantissant une expérience d’apprentissage approfondie.
Chacune de ces formules présente des avantages spécifiques, mais également des inconvénients. Il revient à chaque individu de choisir la formule qui correspond le mieux à son âge, à sa situation et à ses préférences personnelles. En fin de compte, la diversité de ces options permet à chacun de trouver le parcours d’apprentissage de la conduite qui lui convient le mieux.
